Une réception de rentrée, c'est l'occasion de faire le point sur l'année écoulée et de dresser les priorités de l'année à venir. Parmi celles-ci : le maintien des mesures anti-crise et la réforme du calcul de paiement des cotisations.
Pour assurer la relance en 2010, l'UCM plaide pour la prolongation des mesures anti-crise, qui ont prouvé leur efficacité, au-delà du 31 décembre 2009. Les mesures provisoires telles que le chômage économique des employés, les possibilités de report de paiement des cotisations sociales et du précompte professionnel et les dispositions prises pour garantir l'accès au crédit doivent être reconduites. La poursuite de la TVA à taux réduit dans la construction pour une partie des travaux et la baisse de la TVA dans l'horeca sont également des mesures à considérer. Sans une diminution du taux de TVA de 21 % à 6 %, le nombre de faillites dans l'horeca risque de frôler les 2.000 cette année. Enfin, l'UCM souhaite une réforme du calcul de paiement des cotisations sociales. Selon un sondage réalisé auprès des affiliés de la Caisse d'assurances sociales UCM, la moitié des indépendants sont insatisfaits du système de calcul actuel. Sept indépendants sur dix désirent cotiser sur base des revenus de l'année en cours.
Parallèlement à ces trois revendications, Christophe Wambersie a également mentionné deux dossiers décisifs pour les indépendants : la simplification administrative, qui prévoit l'instauration d'un guichet unique européen au 1er janvier 2010, et la régionalisation des implantations commerciales. Il s'agit de garder une maîtrise de l'évolution des implantations commerciales, sur base de critères urbanistiques et environnementaux, et de permettre au commerce indépendant de garder sa spécificité.