En revanche l’Ancien Continent serait en retard sur l’objectif d’augmentation de la part des énergies renouvelables. C’est une étude réalisée par Capgemini qui l’affirme.
La douzième édition de l’étude de Capgemini a été réalisée avec la collaboration de Société Générale Global Research, CMS Bureau Francis Lefebvre et VaasaETT.
Sa conclusion est que l’Europe devrait atteindre et même dépasser son objectif de 20% de réduction des émissions de gaz à effet de serre fixé par la Commission dans le cadre de la Directive Energie-Climat. Et cela malgré le fait que certains Etats Membres soient encore loin de leurs objectifs individuels.
Par contre, atteindre une part de 20% des énergies renouvelables dans le mix énergétique sera « difficile à réaliser, tout comme le troisième objectif de réduction de 20% de la consommation énergétique » (un critère toutefois facultatif au regard de la législation européenne).
A un rythme certes moins soutenu qu’en 2008, les énergies renouvelables ont continué de se développer en 2009 grâce à la croissance des énergies éolienne et solaire (+15% et 53% respectivement).
Cette croissance n’est toutefois pas assez rapide pour permettre à l’Europe d’atteindre l’objectif de 20% d’énergies renouvelables dans son mix énergétique en 2020. Les régulateurs et les gouvernements devront donc augmenter les prix de l’électricité, constate l’étude. « Comme la Chine est devenue le premier exportateur mondial de panneaux solaires et l’Inde, le premier exportateur d’éoliennes, la montée en puissance de ces énergies en Europe conduit à une augmentation des importations plutôt qu’au développement de l’industrie et à la création d’emplois européens ».